«Que la marche de l’humanité vers la perfection
dans son culte pour Dieu est lente !
Chaque fois que je viens à vous avec une nouvelle
leçon, elle vous paraît trop en avance pour votre évolution,
mais comprenez que je mets à votre disposition une ère,
afin que vous puissiez la comprendre et l’assimiler dans
votre vie. (99, 30-31) Les victimes que vous offrîtes devant
l’autel de Yahvé furent reçues par Lui ; mais ce n’était pas
la forme la plus adéquate pour élever votre esprit vers le
Seigneur. Ce fut alors que j’arrivai à vous en tant que Jésus
pour vous enseigner le divin commandement qui vous dit :
«Aimez-vous les uns les autres».
Je vous dis, à présent, que les leçons que je vous
enseignai au cours du Second Temps au travers des
œuvres de Jésus ont été altérées ou mal interprétées ;
c’est pour cela que je suis venu comme je vous l’annonçai,
afin de vous «éclairer de ma vérité».
Mon sac r i f i ce de ce temps - là empêcha le
sacrifice de nombreuses victimes et je vous enseignai un
culte plus parfait. Ma nouvelle manifestation d e
ce temps fera en sorte que l’humanité comprenne
qu’elle ne doit pas considérer les formes symboliques sans
en avoir analysé au préalable leur signification, puisqu’elles
ne sont qu’une représentation de mes leçons.
La prière est le moyen spirituel que j’ai
inspiré à l’homme pour qu’il communique avec ma
Divinité ; pour cela elle se manifesta en vous, depuis le
début, comme un désir ardent, une nécessité de
l’esprit, ou encore comme un refuge dans les heures
d’épreuve.
Celui qui ne connaît pas la véritable oraison ignore
les délices qu’elle renferme, il ne se doute pas de la source
de santé et de biens que l’on y trouve .
Il ressent l’impulsion d e s’approcher de
Moi, de me parler et de me présenter sa pétition ;
mais, manquant de spiritualité, l’offrande d’élever
seulement la pensée lui semble tellement pauvre
qu’il cherche immédiatement quelque chose de matériel à
m’offrir, en croyant ainsi me faire plaisir.
Ainsi l’humanité sombra dans l’idolâtrie, le fanatisme,
les rites et les cultes externes, noyant son esprit et le
privant de cette liberté bénie de prier directement son Père.
Ce n’est que lorsque la douleur est très intense,
lorsque la peine en arrive aux limites des forces
humaines que l’esprit, oubliant les formes et réprimant les
idoles, se libère et s’élève pour crier, depuis son for
le plus intérieur : «Mon Père, mon Dieu».
Voyez, en ce temps de matérialisme, combien les
peuples sont occupés à se faire la guerre les uns
contre les autres !
Laissez-Moi vous dire que c’est là, au milieu de ces
guerres, que beaucoup d’hommes ont trouvé le secret de
la prière, celle qui naît spontanément du cœur pour arriver à Mo i comme un appel indispensable,
une complainte, une imploration.
C’est au moment où ils ont vu surgir sur leur pas le
prodige demandé qu’ils ont compris qu’il n’existe aucune
autre forme de parler à Dieu que le langage de l’esprit."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire